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Photo du rédacteurL'Échiquier du Roy René

Dimanche gagnant !


Nos deux équipes se déplaçaient, en ce dimanche 17 octobre, la Une à Montpellier, l'autre à Nice.

L'Equipe Une allait affronter le nouveau club de La diagonale du Sud Montpellier, issu de la fusion entre La diagonale du Sud et Montpellier Echecs. C'est une page qui se tourne, à Montpellier, avec la disparition de son fleuron échiquéen, Montpellier-Echecs, club crée, en 1978, par le regretté Jean-Claude Loubatière, ancien président de la FFE.

Je suis allé jouer plus d'une fois, à la Tour de la Babote, siège privilégié de l'ancien club héraultais et il est très curieux, aujourd'hui, de voir disparaître le plus grand club du Languedoc-Roussillon, un mauvais présage pour la santé des échecs français, qui est impacté, aussi, par la crise qui touche l'Hexagone. Il y a quelques années, le Grand Sud était une terre d'échecs, avec des clubs qui concourraient pour le titre suprême, en D1 puis dans le feu Top 16. Aujourd'hui, le paysage échiquéen a changé, Avignon, Orange, Monaco, l'Echiquier Niçois et désormais le grand Cannes, se sont retirés de la compétition suprême et les clubs d'Antibes, de Réciproque Echecs et maintenant de Montpellier-Echecs ont disparu, victimes des budgets prohibitifs nécessaires au plus haut niveau. Montpellier-Echecs n'est plus, vive La Diagonale du Sud ...

Aix partait légèrement favori, puisque l'équipe héraultaise, avait mis, au dernier échiquier, une joueuse classée 1390 et logiquement, les aixois l'emportèrent sur le score de 3 à 1.

L'équipe II se déplaçait dans la ville de Nice, dans le chaud quartier de l'Ariane, pour jouer contre Nice Agora. Le match était assez équilibré, même si l'équipe niçoise avec 20 elo de plus, sur la moyenne.

Dominique Jeanjean fit une partie serrée, contre Mohorea, sous l'oeil perplexe de Claude Maruejols ...Mais notre Trésorier, telle la buse à la vue perçante, ne laissa pas passer l'occasion le 32...g5 ?


Les Blancs jouent et gagnent un pion.

Jeanjean, D (2098)-Mohorea, V (2106), N3 gr I Nice 2010.

Maître Do, après son pion digéré, gagna sa partie.

Sur l'échiquier 2 et 3, les vieux routiers que ce sont Jean-Louis "Bougorak" Sabatié, pris en flag de triturage de pif, et "el hombre de la pampa", Gérard Gomez, vont annuler tout en souplesse.

Au 4eme échiquier, je fais un peu nawak dans l'ouverture, mais, curieusement, alors que mon adversaire possédait déjà 2 pions de plus dans l'ouverture, j'allais le miniaturiser !!


J'eus donc la chance de ne pas être puni par mon niçois d'adversaire, j'avais eu chaud.

Claude Maruejols prit vite l'ascendant sur son adversaire, et l'emporta assez aisément.

Au dernier échiquier, la vaillante Marie-Christine tomba avec les honneurs, contre une joueuse beaucoup plus forte qu'elle, le score était donc de 2 à 1.

Le sort du match se jouait donc sur les deux dernières parties, pendant que Gérard s'amusait à remonter des pendules ...


Mathieu Esposito avait une bonne pose, mais bourda et perdit la partie. Nous ne menions plus que 3 à 2, avec un Claude Maury qui avait une finale de Tours avec 2 pions de moins ! Mais notre vétéran, feignant de dormir, trompa l'ennemi et réussit à annuler ! Sacré Claude !

Cette victoire à l'arraché, contre le club niçois est donc une très bonne chose, et permettra d'envisager la suite de la compétition avec sérénité !

Allez, Bougorak mérite vraiment un bisou, il n'a, pour une fois, pas bougonné !

Mais attention, notre JL lorsqu'il pique une colère, ça peut être vraiment terrible !

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